À travers cet article, ” Comment reconnaître la pâquerette ? Bellis perennis “, vous allez apprendre à :
- Reconnaître
- vous servir des feuilles et des fleurs pour cuisiner
- réaliser des remèdes
l’herbier
Description
Famille des astéracées
Elle est aussi appelée « petite marguerite »
Habitat :
La pâquerette pousse dans les champs, les prairies, les jardins et les parcs
Les racines
Ce sont des petites racines épaisses qui ressemblent à une petite souche.
Les tiges
C’est une hampe florale, tige sans feuille. Elle est dressée, unique et comporte un capitule
Les feuilles
Elles sont disposées en rosette, plaquées au sol, spatulées, crénelées et vert sombre. Il y a également des cils.
Les Fleurs
En tube jaune d’or au centre. Sur le pourtour il y a des ligules[1] blanches teintées de pourpre aux extrémités. Les fleurs sont réunies en capitules de petite taille au sommet des tiges.
Les fleurs sont présentes toutes l’année, elles apparaissent aux printemps puis en autonome. Il y quelques fleurs présentent toute l’année.
Les fruits
Ce sont des petits akènes, sans aigrette, situés au sommet des tiges.
A RETENIR
- Des feuilles en rosettes
- Des feuilles en forme de spatule
- Des fleurs réunies en capitule.
Peut-on confondre la pâquerette ?
Diversité et Identification des Espèces
- Diversité en Europe : 5 dont 3 en France
- Identification : Selon les travaux de François Couplan, aucun risque de se tromper avec une plante toxique.
Il possible de confondre avec d’autres espèces du genre comme :
La pâquerette sylvestre BELLIS SILVESTRIS CYRILL et La pâquerette annuelle BELLIS ANNUA L. qui poussent dans les régions méditerranéennes.
La BELLIDIASTRUM MICHELII CASS qui pousse dans le jura et les alpes.
Quand peut-on cueillir la pâquerette ?
Toute l’année vous pouvez cueillir les feuilles et les fleurs.
CUISINER : UTILISATION ET RECETTES
Après avoir lu ” Comment reconnaître la pâquerette ? ” , passons aux recettes
Parties comestibles
Les feuilles et les fleurs
Les feuilles
Elles sont croquantes, se mangent crues ou cuites. Crue : elles ont un goût un peu âcre et peuvent irriter la gorge. Les feuilles peuvent être ajoutées dans les choucroutes
Les fleurs
Elles s’ajoutent dans les salades, peuvent servir à faire des vins, des infusions et se conserve dans du vinaigre sous forme de câpres.
Valeur nutritionnelle et recettes variées
Les minéraux
Les vitamines
LES RECETTES
un thé solaire
Bouton de pâquerette au vinaigre
Gardez les trois semaines puis vous pouvez les manger. faites plusieurs essais, ça dépend de nos goûts.
vin de fleurs
Peut-on conserver ?
Oui dans du vinaigre de cidre comme des câpres, voir la recette ci-dessous.
BIENFAITS ET REMÈDES DE LA PÂQUERETTE
Après avoir lu ” Comment reconnaître la pâquerette ? ” , passons aux bienfaits
Voici quelques extraits du livre “Le Petit Larousse des Plantes Médicinales” de François Couplan.
Je tiens à souligner que :
• Aucun livre ne peut remplacer l’avis d’un médecin. Il ne faut jamais dépasser les doses prescrites. En cas de troubles importants ou de maladie prolongée, consultez un médecin.
• Il est essentiel d’identifier correctement une plante avant de l’utiliser. En cas de doute, consultez un phytothérapeute ou un pharmacien.
• Les auteurs déclinent toute responsabilité concernant l’utilisation des plantes présentées dans cet ouvrage.
Les feuilles et les fleurs contiennent du tanin, du mucilage, des saponines et une huile essentielle. La pâquerette est une vulnéraire[2] et servait autrefois à guérir dans les campagnes. Elle sert à soigner les coups, les contusions et dissiper les maux de tête et les réactions émotives.
Bienfaits :
Tonique[3]
Dépurative [4]
Expectorante
Anti-ecchymotique et antiphlogistique[5]
Cicatrisante
Astringente
Désinfectante
Recettes de remèdes maison
En interne :
Macération à froid
Pendant 48 heures, deux poignées de plante fraîche dans du vin blanc, comme diurétique et sudorifique. 1 Cs 2 fois par jour. En infusion, 1 Cs dans un bol et faire infuser 10 min
Les décoctions chaudes pour faire avorter de la pleurésie[6]
En externe :
La macération à froid peut servir à laver les blessures : 1 c de feuilles et 1 Cs de fleurs dans de l’eau toute une nuit.
Une macération huileuse : 1 volume de feuille fraîche pour 2 d’huile d’olive, laissez 21 jours au soleil. A appliquer sur les coups, ecchymoses, abcès, dermatoses, furonculoses, mastites, eczéma et vitiligo.
Cataplasme de fleurs : Pillez les fleurs puis appliquez sur les coups, les contusions, entorses et ecchymoses
Une teinture : Pour nettoyer et guérir les plaies
Une décoction : Faire bouillir 40g de feuilles et fleurs par litre pendant 3 min puis infuser 10 min. Appliquez sur les plaies.
L’huile de pâquerette permet de lutter contre les problèmes de peau et raffermir la poitrine
Contre l’inflammation des yeux : se laver les yeux avec une infusion de fleurs
Dépuratif : un vin de fleur
Faire macérer une journée 1 poignée de fleurs et de feuilles dans 75 cl de muscat. Boire un verre au coucher. [7]
CULTIVER : CONSEILS POUR VOTRE POTAGER
La pâquerette indique un sol argileux et pauvre
Avez-vous des questions ?
Posez vos questions dans les commentaires et j’y répondrai en vidéo !
Merci d’avoir lu ” Comment reconnaître la pâquerette ? ”
Mes autres sources préférées:
Le site de Nathalie Deshayes:https://plantes-sauvages-comestibles.com/
Le site de François Couplan : https://couplan.com/
Le site du Dr Jacques Labescat Soigner par les plantes Dr Jacques Labescat
Bibliographie
l’article ” Comment reconnaître la pâquerette ? ” s’appuie sur les ouvrages suivant :
ouplan, F. (1994). Guide des plantes sauvaes commestibles et toxiques. PARIS: DELACHAUX ET NIESTLE.
F Couplan, G. D. (s.d.). Le petit larousse des plantes médicinales. LAROUSSE.
Couplan, G. D.-F. (2019). le petit larousse des plantes qui guérissent, 500 plantes et leurs remèdes. LAROUSSE.
350 plantes médicinales, Wolfgang hensel, les indispensables, Delachaux
Plantes sauvages comestibles, François Couplan, Larousse
Couplan, F. (s.d.). Cuisine sauvage, accomoder mille plantes oubliées. Sang de la terre.
Sauvages et médicinales, plantes remèdes pour nos petits mots, Marie-Claude paume
Couplan, F. (2011). Le guide nutritionnel des plantes sauvages et cultivées. Delachaux et niestlé.
[1] Pétale sur le pourtour des capitules chez les astéracées.
[2] Une plante médicinale qui servait dans la médecine populaire
[3] Stimuler le métabolisme
[4] Qui favorise l’organisme en favorisant l’élimination
[5] = anti-inflammatoire
[6] Inflammation de la plèvre, enveloppe extérieure des poumons.
[7] Sauvages et médicinales, plantes remèdes pour nos petits mots, Marie-Claude paume